«Je serai très direct : l’amendement adopté par votre Commission des Lois prend le contre-pied du consensus.» Le Premier ministre a «profondément regretté» mercredi la position du Sénat sur l'inscription de la déchéance de nationalité dans la Constitution, estimant que la haute assemblée, à majorité de droite, prenait «une très lourde responsabilité» en risquant de torpiller la mesure controversée. A la tribune, Manuel Valls a également ironisé sur ces sénateurs de droite devenus «les porte-parole» du président de la République.